mercredi 12 octobre 2016

Quelques mystères qui n'ont toujours pas été résolus

LE MYSTÈRE DES ENFANTS SODDER

En 1945, un incendie se déclare dans la maison des Sodder. Les parents et trois enfants réussissent à sortir, mais cinq autres enfants sont restés dans la maison. Après l'incendie, aucune trace des enfants. Pourtant l'incendie a été rapide et n'a donc pas eu le temps de brûler intégralement les corps. Les parents ont alors payé pour effectuer des enquêtes. En 1968, les parents reçoivent une lettre avec une photo où il y a écrit au dos "Louis Sodder, I love brother, Frankie. Ilil boys A90132 (or 90135)". Après investigation du détective C.C. Tinsley, les parents sont morts sans savoir ce qui était arrivé à leurs cinq enfants ni qui avait envoyé la lettre.
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LE MYSTÈRE DU MASSACRE D'HINTERKAIFECK

En 1922, le petit village d'Hinterkaifeck a été le théâtre d'un des crimes les plus mystérieux jamais résolus. En effet, durant une nuit, toute la famille Gruber a été assassinée par un meurtrier inconnu encore aujourd'hui. La ferme des Gruber semblait hantée, selon l'ancienne employée de maison qui l'avait quitté 6 mois auparavant. Personne ne sait aujourd'hui qui a pu tuer cette famille.
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LE CAS YOGTZE

En 1984, le cas YOGTZE est devenu l'une des affaires les plus bizarres d'Allemagne. Günther Stoll était un employé ordinaire, mais qui semblait un peu parano aux yeux de sa femme juste avant sa mort. Il lui disait souvent qu'il se sentait harcelé en parlant de "eux" et qu'ils allaient le tuer. Un soir, il est sorti de son lit et a crié "je l'ai" et a écrit les lettres YOGTZE sur un bout de papier avant de prendre sa voiture. Plus tard dans la nuit, on a retrouvé sa voiture dans un fossé et Stoll complètement nu et à peine conscient. Il a déclaré alors aux personnes qui l'ont trouvé qu'il y avait 4 hommes qu'il ne connaissait pas avec lui, mais qu'ils ont pris la fuite. Ces hommes ont également affirmé avoir vu un homme vêtu d'une veste lumineuse à côté de la voiture avant qu'il ne disparaisse subitement. Personne ne connait les causes de l'accident, ni ce que voulait dire les lettres YOGTZE et encore moins qui étaient ces 4 hommes. Stoll mourut sur le chemin de l’hôpital.
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LE MYSTÈRE DE L'OURANG MEDAN

En juin 1947, le navire commercial américain Silver Star naviguait sur le détroit de Malacca lorsqu'il a capté un signal radio de détresse. Ce message était envoyé d'un cargo allemand, l'Ourang Medan, et paraissait vraiment affreux. Le message commençait par "Tous les officiers sont morts y compris le capitaine, gisent dans salle des cartes et sur le pont. Probable que tout l'équipage soit condamné". Une fois arrivé à bord du bateau, l'équipage du Silver Star a fait face à tout l'équipage mort, y compris la personne responsable du message. En effet, ce dernier avait fini par envoyer "Je meurs". Peu de temps après, une explosion a eu lieu et le bateau a coulé. Les théories sont nombreuses, mais à l'heure actuelle, personne ne sait vraiment ce qui a pu se passer sur le bateau.
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L'AFFAIRE DU COL DYATLOV

C'est en 1959 que neufs étudiants et guides de l’École Polytechnique de l’Oural ont disparu d'une manière très mystérieuse. Ces neufs personnes ont été retrouvées à près d'un kilomètre de leur campement avec leur peau devenue orange, les cheveux grisâtres et sans vêtement pour la plupart. Certains présentaient un enfoncement de la cage thoracique, d'autres une fracture au crâne. Personne ne sait ce qui a pu leur arriver malgré les nombreuses enquêtes. Certaines rumeurs évoquent une attaque de bandits, mais le médecin légiste a finalement indiqué que les victimes étaient décédées pour des raisons inconnues.
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vendredi 2 septembre 2016

L'affaire du col Dyatlov ( Dyatlov pass incident )

L'Affaire du col Dyatlov est un fait divers qui se solda par la mort mystérieuse de neuf skieurs/randonneurs dans le nord de l'Oural(en Union soviétique, aujourd'hui en Russie), l'événement s'est produit dans la nuit du 1er au 2 février 1959 L'enquête menée par les autorités soviétiques détermina que les randonneurs tous arrachèrent leur tente de l'intérieur et sortirent nu-pieds dans la neige. Leurs corps ne présentaient pas de signes de lutte, mais deux victimes présentaient des crânes fracturés, deux des côtes cassées, et il manquait la langue de l'une d'entre elles. Selon certaines sources, les habits de quatre des victimes présentaient des niveaux élevés de radiations. Il n'en est pas fait mention dans les documents contemporains du drame et cela n'apparaît que dans des documents postérieurs. Les autorités communiqueront plus tard qu'« une force irrésistible inconnue » avait causé la mort des randonneurs. L'absence de témoins oculaires a donné naissance à beaucoup de spéculations et de théories.
L'accès à la région fut interdit pour les skieurs et autres aventuriers pendant trois ans après l'affaire, et  Le col de la montagne où se déroula l'affaire a depuis été renommé col Dyatlov  d'après le nom du chef du groupe, Igor Dyatlov.
Le groupe, mené par Igor Dyatlov, se compose de huit hommes et deux femmes, la plupart étudiants ou diplômés de l'Institut polytechnique de l'Oural.
  • Igor Alekseïevitch Dyatlov né le 13 janvier 1936 ;
  • Zinaïda Alekseïevna Kolmogorova, née le 12 janvier 1937 ;
  • Lioudmila Aleksandrovna Doubinina , née le 12 mai 1938 ;
  • Alexandre Sergueïevitch Kolevatov, né le 16 novembre 1934 ;
  • Roustem Vladimirovitch Slobodine , né le 11 janvier 1936 ;
  • Gueorgui « Iouri » Alekseïevitch Krivonichtchenko , né le 7 février 1935 ;
  • Iouri Nikolaïevitch Dorochenko , né le 12 janvier 1938 ;
  • Nikolaï Vladimirovitch Thibeaux-Brignolles , né le 5 juillet 1935 ;
  • Alexandre « Semen » Alekseïevitch Zolotarev , né le 2 février 1921 ;
  • Iouri Efimovitch Ioudine , né le 19 juillet 1937.
Le but de l'expédition était d'atteindre Otorten, une montagne située à dix kilomètres au nord du lieu du drame. Cette route, à cette période de l'année, était estimée être « catégorie III », la plus difficile. Tous les membres du groupe étaient expérimentés en matière de longues expéditions de ski de fond et de ski alpin.
Le 25 janvier, ils arrivent en train à Ivdel, une ville située au centre de l'oblast de Sverdlovsk. Ils prennent un camion jusqu'à Vijaï, le dernier village du nord de l'oblast. Ils commencent à marcher en direction d'Otorten le 27 janvier. Le jour suivant, l'un des membres du groupe, Iouri Ioudine, doit renoncer à continuer l'expédition pour cause de maladie. Le groupe compte donc désormais neuf personnes.
Les journaux et appareils photo trouvés à leur dernier camp permettent de retracer leur itinéraire dans les jours précédant le drame. Le 31 janvier, le groupe atteint une région de hautes terres et commence à se préparer pour la montée. Ils déposent des vivres excédentaires et des équipements dans une vallée boisée pour le voyage de retour. Le lendemain, le 1er février, les randonneurs commencent à traverser le col. Ils pensent probablement camper la nuit suivante de l'autre côté, mais en raison des conditions météorologiques qui se détériorent, du blizzard et de la faible visibilité, ils s'égarent et dévient vers l'ouest, en direction du Kholat Syakhl. Se rendant compte de leur erreur, ils décident de s'arrêter et de camper sur le flanc de la montagne.
Ils s'étaient mis d'accord pour que Dyatlov fasse envoyer un télégramme à leur club sportif dès leur retour à Vijaï, au plus tard le 12 février. Malgré l'absence de message à cette date, il n'y eut aucune réaction parce qu'un délai de quelques jours était courant pour ce type d'expédition. Ce n'est qu'après que les familles des randonneurs réclament que le président de l'institut polytechnique organise une équipe de secours (d'étudiants et professeurs) le 20 février2. L'armée et la police les rejoindront plus tard, et des avions et hélicoptères seront utilisés dans l'opération.
Le 26 février, l'équipe de secours trouve le camp abandonné sur le mont Kholat Syakhl. La tente est gravement endommagée, elle a été découpée à partir de l'intérieur. Ils suivent des empreintes de pas qui mènent à la lisière d'un bois proche (de l'autre côté du col, à 1,5 km au nord-est), mais après 500 mètres, les traces sont couvertes par la neige. À la lisière de ce bois, sous un grand pin, l'équipe de secours trouve les restes d'un feu de camp et les deux premiers corps : ceux de Krivonichtchenko et Dorochenko, déchaussés et portant uniquement leurs sous-vêtements. Entre le pin et le camp abandonné, ils trouvent trois corps : ceux de Dyatlov, Kolmogorova et Slobodine. Selon la position des corps, il semble qu'ils tentaient de regagner le camp au moment de leur mort. Ils sont trouvés séparément à 300, 480 et 630 mètres du pin, respectivement.
Les recherches pour les quatre corps restants, ceux de Doubinina, Kolevatov, Thibaux-Brignolles et Zolotarev, prennent plus de deux mois supplémentaires. Ils sont finalement trouvés le 4 mai sous quatre mètres de neige, dans un ravin de la vallée d'un ruisseau, plus à l'intérieur du bois. Les corps sont mieux vêtus que les autres, et des indices laissent à penser qu'une partie de leurs habits provenait de ceux dont les corps ont été retrouvés les premiers, laissant penser que ceux-ci sont morts les premiers. Un des pieds de Dubinina était enveloppé dans un morceau de laine provenant du pantalon de Krivonichtchenko (retrouvé presque nu auprès du pin), tandis que Zolotarev portait le manteau en fausse fourrure de Dubinina.
Certains disent que des indices ont été omis ou ignorés par les enquêteurs :
  • après les funérailles, les parents des morts affirment que la peau des victimes était d'une étrange couleur brune ;
  • dans une entrevue privée, l'un des anciens enquêteurs dit que son dosimètre avait montré des niveaux de radiation élevés sur le Kholat Syakhl, et que cela explique la radiation trouvée sur les corps ; toutefois, la source de la contamination n'a pas été découverte ;
  • un autre groupe de randonneurs se trouvant à environ 50 kilomètres au sud de la montagne affirme avoir vu d'étranges sphères orange dans le ciel au nord — vraisemblablement en direction du Kholat Syakhl — la nuit du drame ; des « sphères » similaires sont continuellement observées à Ivdel et dans ses environs de février à mars 1959, par plusieurs témoins indépendants, y compris le service météorologique et les forces armées ;
  • certains rapports suggèrent qu'il y avait beaucoup de ferraille dans la région, ce qui a donné lieu à des spéculations sur l'usage militaire clandestin de la région, que l'on aurait cherché à dissimuler.
Une supposition moins mystérieuse, ne faisant appel à aucun phénomène paranormal ou secret d'état, est parfois avancée pour expliquer l’événement. L'expédition aurait simplement été surprise pendant la nuit par une coulée de neige. Pris de panique, les randonneurs auraient donc fui le campement dans le désordre et dans l'obscurité, sans pouvoir prendre le temps de se vêtir suffisamment. Cette fuite précipitée expliquerait la déchirure pratiquée de l'intérieur dans la toile de la tente.
Un premier groupe d'étudiants se serait regroupé à la lisière du bois, et aurait tenté d'allumer un feu. L'un des étudiants, monté dans un sapin pour y collecter du bois, aurait chuté (ce qui expliquerait ses blessures) avant que les autres, transis de froid, ne cherchent à regagner le camp et meurent d'hypothermie sur le chemin du retour.
Les membres de l'autre groupe seraient tombés dans la ravine, rendue invisible par l'obscurité, avant de succomber des suites de leur chute ou du froid, pris au piège.
Dans la culture populaire le film de Dyatlov Pass Incident s'inspire de cette événement , notamment le jeu video kholat  sorti l .