vendredi 10 mars 2017


Amityville - La maison du diable 


L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la ville côtière d'Amityville, sur Long Island, au nord de New York.

Dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFoe, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil.

Suite au rachat de la maison en 1975 par une autre famille, les Lutz, le lieu et son histoire tragique furent l'objet de nombreuses spéculations et assertions d'ordre paranormal (quant à des phénomènes de hantise, de possession démoniaque).

La famille DeFoe

Avant la nuit tragique où c'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo étaient Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven.

Ils habitaient au 112 Océan Ave. (Actuellement, le nom de la rue et l'adresse ont été changé).
Les DeFeos vivaient dans un appartement dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait.

Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).


Ronald DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn.
Il aime beaucoup ses enfants et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr., M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte.
Un incident est survenu le jour avant les meurtres: Ronald Sr. et Ronald Jr. ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux dossiers criminels.
En général, Ronald DeFeo Sr. était un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de football chez le docteur.

Louise DeFeo est la fille de Michael Brigante.

Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mme Defeo dans les livres.
Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère d'être infidèle à M. DeFeo, mais cette affirmation n'aurait pas de fondement réellement connu.



Allison DeFeo était une fille tranquille.

Chaque fois que Ronald DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient.

Elle passait son été dans la piscine avec ses amis.
Elle était âgée de 13 ans lors de son assassinat.



Dawn DeFeo avait 18 ans lorsqu'elle fût assassinée.
Il semblerait qu'elle et son frère, Ronald Jr., avaient des rapports incestueux depuis leur arrivée dans la maison d'Amityville.
Ils étaient également complices dans plusieurs domaines, ce qui auraient pu apporter de graves problèmes à Dawn. Par exemple, un jour, elle fournit un échantillon de son urine à Ronald alors que celui-ci devait passer un test de dépistage de drogues, car à cette époque, ce derbuer était accroc à l'héroine.

Elle alla souvent voir un prêtre afin de se confesser des "choses malsaines" auxquelles elle et son frère s'adonnaient, mais une fois de retour dans la maison familiale, elle ne pouvait s'empêcher de recommencer.
Dans une de ses versions, Ronald Defeo à déclaré que Dawn l'avait aidé à tuer les membres de sa famille la nuit du 13 novembre 1974, mais faute de preuves et de clarté des faits, cette version fut rejetée par la Cour Suprême des États-Unis.


John DeFeo avait sept ans lors de son décès.

Suite aux événements du 13 novembre 1974, John Matthew fut décrit comme étant "un gentil petit garçon", par les quelques amies d'Allison.
Pourtant, depuis que la famille s'était installée dans leur demeure de Long Island, John Matthew et Mark se querellaient et se battaient sans cesse, et ce quotidiennement.
Tout acte de violence semblait attirer l'attention des deux gamins. Le jour avant le meurtre des Defeo, John Matthew et Mark regardaient secrètement leur père se disputer violemment avec leur frère aîné, Ronald Jr., au sous-sol.
Ils furent surpris par celui-ci qui remontait en vitesse, une lèvre couverte de sang. John Matthew avait 7 ans lors de son décès.

Mark DeFeo a du se rendre chez le médecin le jour du meurtre suite à un accident de football survenu à l'école.

L'accident fut assez grave car on décida de lui plâtrer les deux jambes et il devait maintenant se déplacer en fauteuil roulant pour une période indéterminée.
Alors même si Mark aurait voulu prendre la fuite, la nuit des meutres, il en aurait été incapable, étant cloué à son lit.
Il était âgé de 12 ans quand il rendit l'âme.

Le massacre de toute une famille

Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé Castle Keep.
Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits.

Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat :


• Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à ses blessures.

• Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme, sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte et meurt 10 minutes après la fusillade.

• Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins de 2 pouces). Les balles pénètrent le coeur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La moelle épinière de John est touchée sévèrement.

• Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi par terre.

• Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.



L'enquête

La police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme un château fort et aurait assourdie le son.
La maison a été construite en 1928, ce qui justifie très bien cette thèse. De plus, le chien DeFeo aboyait bruyamment pendant tout le temps des meurtres.

Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait encore Castle Keep.
Castle Keep est une émmission extrêmement violente et rempli de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les premiers à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans leurs lits.

Les autopsies ont révélé que les DeFeos n'ont pas été drogués au dîner et il a été prouvé que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr. avait dit pendant son interrogation que Dawn s'était réveillée et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit de se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abbatue.
Il est dur de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de versions différentes des meurtres pendant l'interrogation de la police.

A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client.
Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu.
Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…

L'affaire est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose qu'une folie meurtrière.



Le doute s'installe


Les nouveaux propriétaires

Malgré le passé macabre de la grande demeure, une nouvelle famille, Les Lutz, y emménagent le 18 décembre 1975.
George Lutz, 28 ans, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathleen.

Ils viennent de se marier et ont 3 enfants d'un premier mariage.
Ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.

Premier événement

Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre, le Père Ralph Pecoraro, de venir bénir la maison.
Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Va-t-en!!
À l'arrivée de la famille, la pièce des “croques-morts” était restée intacte et rien n'avait été enlevé de la salle.
Selon les témoignages des Lutz, suivirent ensuite nombre de phénomènes inexpliqués.

La famille constate d’énormes variations de température, la présence de l’odeur écœurante d’un vieux parfum, la formation de taches noires sur les sanitaires et l’apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.

George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?
Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?

Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…

Un lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force au-delà de celle d'un être humain.
Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.

Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir.
Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant.

A la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée.
Par-dessus le marché, les Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux ardents.

Ce qui se passa lors de la dernière nuit des Lutz dans la maison reste flou; toujours est-il qu'ils s'enfuirent de la maison en pleine nuit, en laissant meubles et biens à l'intérieur…

Photos troublantes

Voici une photo qui a été prise par un ami de la famille dans la maison des Lutz après le massacre des Defeo il certifie que la maison était vide.

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Amityville, la Vraie Histoire
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mercredi 12 octobre 2016

Quelques mystères qui n'ont toujours pas été résolus

LE MYSTÈRE DES ENFANTS SODDER

En 1945, un incendie se déclare dans la maison des Sodder. Les parents et trois enfants réussissent à sortir, mais cinq autres enfants sont restés dans la maison. Après l'incendie, aucune trace des enfants. Pourtant l'incendie a été rapide et n'a donc pas eu le temps de brûler intégralement les corps. Les parents ont alors payé pour effectuer des enquêtes. En 1968, les parents reçoivent une lettre avec une photo où il y a écrit au dos "Louis Sodder, I love brother, Frankie. Ilil boys A90132 (or 90135)". Après investigation du détective C.C. Tinsley, les parents sont morts sans savoir ce qui était arrivé à leurs cinq enfants ni qui avait envoyé la lettre.
mystère

LE MYSTÈRE DU MASSACRE D'HINTERKAIFECK

En 1922, le petit village d'Hinterkaifeck a été le théâtre d'un des crimes les plus mystérieux jamais résolus. En effet, durant une nuit, toute la famille Gruber a été assassinée par un meurtrier inconnu encore aujourd'hui. La ferme des Gruber semblait hantée, selon l'ancienne employée de maison qui l'avait quitté 6 mois auparavant. Personne ne sait aujourd'hui qui a pu tuer cette famille.
mystère

LE CAS YOGTZE

En 1984, le cas YOGTZE est devenu l'une des affaires les plus bizarres d'Allemagne. Günther Stoll était un employé ordinaire, mais qui semblait un peu parano aux yeux de sa femme juste avant sa mort. Il lui disait souvent qu'il se sentait harcelé en parlant de "eux" et qu'ils allaient le tuer. Un soir, il est sorti de son lit et a crié "je l'ai" et a écrit les lettres YOGTZE sur un bout de papier avant de prendre sa voiture. Plus tard dans la nuit, on a retrouvé sa voiture dans un fossé et Stoll complètement nu et à peine conscient. Il a déclaré alors aux personnes qui l'ont trouvé qu'il y avait 4 hommes qu'il ne connaissait pas avec lui, mais qu'ils ont pris la fuite. Ces hommes ont également affirmé avoir vu un homme vêtu d'une veste lumineuse à côté de la voiture avant qu'il ne disparaisse subitement. Personne ne connait les causes de l'accident, ni ce que voulait dire les lettres YOGTZE et encore moins qui étaient ces 4 hommes. Stoll mourut sur le chemin de l’hôpital.
mystère
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LE MYSTÈRE DE L'OURANG MEDAN

En juin 1947, le navire commercial américain Silver Star naviguait sur le détroit de Malacca lorsqu'il a capté un signal radio de détresse. Ce message était envoyé d'un cargo allemand, l'Ourang Medan, et paraissait vraiment affreux. Le message commençait par "Tous les officiers sont morts y compris le capitaine, gisent dans salle des cartes et sur le pont. Probable que tout l'équipage soit condamné". Une fois arrivé à bord du bateau, l'équipage du Silver Star a fait face à tout l'équipage mort, y compris la personne responsable du message. En effet, ce dernier avait fini par envoyer "Je meurs". Peu de temps après, une explosion a eu lieu et le bateau a coulé. Les théories sont nombreuses, mais à l'heure actuelle, personne ne sait vraiment ce qui a pu se passer sur le bateau.
mystère
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L'AFFAIRE DU COL DYATLOV

C'est en 1959 que neufs étudiants et guides de l’École Polytechnique de l’Oural ont disparu d'une manière très mystérieuse. Ces neufs personnes ont été retrouvées à près d'un kilomètre de leur campement avec leur peau devenue orange, les cheveux grisâtres et sans vêtement pour la plupart. Certains présentaient un enfoncement de la cage thoracique, d'autres une fracture au crâne. Personne ne sait ce qui a pu leur arriver malgré les nombreuses enquêtes. Certaines rumeurs évoquent une attaque de bandits, mais le médecin légiste a finalement indiqué que les victimes étaient décédées pour des raisons inconnues.
mystère
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vendredi 2 septembre 2016

L'affaire du col Dyatlov ( Dyatlov pass incident )

L'Affaire du col Dyatlov est un fait divers qui se solda par la mort mystérieuse de neuf skieurs/randonneurs dans le nord de l'Oural(en Union soviétique, aujourd'hui en Russie), l'événement s'est produit dans la nuit du 1er au 2 février 1959 L'enquête menée par les autorités soviétiques détermina que les randonneurs tous arrachèrent leur tente de l'intérieur et sortirent nu-pieds dans la neige. Leurs corps ne présentaient pas de signes de lutte, mais deux victimes présentaient des crânes fracturés, deux des côtes cassées, et il manquait la langue de l'une d'entre elles. Selon certaines sources, les habits de quatre des victimes présentaient des niveaux élevés de radiations. Il n'en est pas fait mention dans les documents contemporains du drame et cela n'apparaît que dans des documents postérieurs. Les autorités communiqueront plus tard qu'« une force irrésistible inconnue » avait causé la mort des randonneurs. L'absence de témoins oculaires a donné naissance à beaucoup de spéculations et de théories.
L'accès à la région fut interdit pour les skieurs et autres aventuriers pendant trois ans après l'affaire, et  Le col de la montagne où se déroula l'affaire a depuis été renommé col Dyatlov  d'après le nom du chef du groupe, Igor Dyatlov.
Le groupe, mené par Igor Dyatlov, se compose de huit hommes et deux femmes, la plupart étudiants ou diplômés de l'Institut polytechnique de l'Oural.
  • Igor Alekseïevitch Dyatlov né le 13 janvier 1936 ;
  • Zinaïda Alekseïevna Kolmogorova, née le 12 janvier 1937 ;
  • Lioudmila Aleksandrovna Doubinina , née le 12 mai 1938 ;
  • Alexandre Sergueïevitch Kolevatov, né le 16 novembre 1934 ;
  • Roustem Vladimirovitch Slobodine , né le 11 janvier 1936 ;
  • Gueorgui « Iouri » Alekseïevitch Krivonichtchenko , né le 7 février 1935 ;
  • Iouri Nikolaïevitch Dorochenko , né le 12 janvier 1938 ;
  • Nikolaï Vladimirovitch Thibeaux-Brignolles , né le 5 juillet 1935 ;
  • Alexandre « Semen » Alekseïevitch Zolotarev , né le 2 février 1921 ;
  • Iouri Efimovitch Ioudine , né le 19 juillet 1937.
Le but de l'expédition était d'atteindre Otorten, une montagne située à dix kilomètres au nord du lieu du drame. Cette route, à cette période de l'année, était estimée être « catégorie III », la plus difficile. Tous les membres du groupe étaient expérimentés en matière de longues expéditions de ski de fond et de ski alpin.
Le 25 janvier, ils arrivent en train à Ivdel, une ville située au centre de l'oblast de Sverdlovsk. Ils prennent un camion jusqu'à Vijaï, le dernier village du nord de l'oblast. Ils commencent à marcher en direction d'Otorten le 27 janvier. Le jour suivant, l'un des membres du groupe, Iouri Ioudine, doit renoncer à continuer l'expédition pour cause de maladie. Le groupe compte donc désormais neuf personnes.
Les journaux et appareils photo trouvés à leur dernier camp permettent de retracer leur itinéraire dans les jours précédant le drame. Le 31 janvier, le groupe atteint une région de hautes terres et commence à se préparer pour la montée. Ils déposent des vivres excédentaires et des équipements dans une vallée boisée pour le voyage de retour. Le lendemain, le 1er février, les randonneurs commencent à traverser le col. Ils pensent probablement camper la nuit suivante de l'autre côté, mais en raison des conditions météorologiques qui se détériorent, du blizzard et de la faible visibilité, ils s'égarent et dévient vers l'ouest, en direction du Kholat Syakhl. Se rendant compte de leur erreur, ils décident de s'arrêter et de camper sur le flanc de la montagne.
Ils s'étaient mis d'accord pour que Dyatlov fasse envoyer un télégramme à leur club sportif dès leur retour à Vijaï, au plus tard le 12 février. Malgré l'absence de message à cette date, il n'y eut aucune réaction parce qu'un délai de quelques jours était courant pour ce type d'expédition. Ce n'est qu'après que les familles des randonneurs réclament que le président de l'institut polytechnique organise une équipe de secours (d'étudiants et professeurs) le 20 février2. L'armée et la police les rejoindront plus tard, et des avions et hélicoptères seront utilisés dans l'opération.
Le 26 février, l'équipe de secours trouve le camp abandonné sur le mont Kholat Syakhl. La tente est gravement endommagée, elle a été découpée à partir de l'intérieur. Ils suivent des empreintes de pas qui mènent à la lisière d'un bois proche (de l'autre côté du col, à 1,5 km au nord-est), mais après 500 mètres, les traces sont couvertes par la neige. À la lisière de ce bois, sous un grand pin, l'équipe de secours trouve les restes d'un feu de camp et les deux premiers corps : ceux de Krivonichtchenko et Dorochenko, déchaussés et portant uniquement leurs sous-vêtements. Entre le pin et le camp abandonné, ils trouvent trois corps : ceux de Dyatlov, Kolmogorova et Slobodine. Selon la position des corps, il semble qu'ils tentaient de regagner le camp au moment de leur mort. Ils sont trouvés séparément à 300, 480 et 630 mètres du pin, respectivement.
Les recherches pour les quatre corps restants, ceux de Doubinina, Kolevatov, Thibaux-Brignolles et Zolotarev, prennent plus de deux mois supplémentaires. Ils sont finalement trouvés le 4 mai sous quatre mètres de neige, dans un ravin de la vallée d'un ruisseau, plus à l'intérieur du bois. Les corps sont mieux vêtus que les autres, et des indices laissent à penser qu'une partie de leurs habits provenait de ceux dont les corps ont été retrouvés les premiers, laissant penser que ceux-ci sont morts les premiers. Un des pieds de Dubinina était enveloppé dans un morceau de laine provenant du pantalon de Krivonichtchenko (retrouvé presque nu auprès du pin), tandis que Zolotarev portait le manteau en fausse fourrure de Dubinina.
Certains disent que des indices ont été omis ou ignorés par les enquêteurs :
  • après les funérailles, les parents des morts affirment que la peau des victimes était d'une étrange couleur brune ;
  • dans une entrevue privée, l'un des anciens enquêteurs dit que son dosimètre avait montré des niveaux de radiation élevés sur le Kholat Syakhl, et que cela explique la radiation trouvée sur les corps ; toutefois, la source de la contamination n'a pas été découverte ;
  • un autre groupe de randonneurs se trouvant à environ 50 kilomètres au sud de la montagne affirme avoir vu d'étranges sphères orange dans le ciel au nord — vraisemblablement en direction du Kholat Syakhl — la nuit du drame ; des « sphères » similaires sont continuellement observées à Ivdel et dans ses environs de février à mars 1959, par plusieurs témoins indépendants, y compris le service météorologique et les forces armées ;
  • certains rapports suggèrent qu'il y avait beaucoup de ferraille dans la région, ce qui a donné lieu à des spéculations sur l'usage militaire clandestin de la région, que l'on aurait cherché à dissimuler.
Une supposition moins mystérieuse, ne faisant appel à aucun phénomène paranormal ou secret d'état, est parfois avancée pour expliquer l’événement. L'expédition aurait simplement été surprise pendant la nuit par une coulée de neige. Pris de panique, les randonneurs auraient donc fui le campement dans le désordre et dans l'obscurité, sans pouvoir prendre le temps de se vêtir suffisamment. Cette fuite précipitée expliquerait la déchirure pratiquée de l'intérieur dans la toile de la tente.
Un premier groupe d'étudiants se serait regroupé à la lisière du bois, et aurait tenté d'allumer un feu. L'un des étudiants, monté dans un sapin pour y collecter du bois, aurait chuté (ce qui expliquerait ses blessures) avant que les autres, transis de froid, ne cherchent à regagner le camp et meurent d'hypothermie sur le chemin du retour.
Les membres de l'autre groupe seraient tombés dans la ravine, rendue invisible par l'obscurité, avant de succomber des suites de leur chute ou du froid, pris au piège.
Dans la culture populaire le film de Dyatlov Pass Incident s'inspire de cette événement , notamment le jeu video kholat  sorti l .